Présentation du tabac à priser chamanique – Haux Haux
Haux Haux incarne une recette sacrée transmise par un Txai (frère) de la tribu Huni Kuin du Brésil. Fabriqué à partir d’un mélange de tabacs Moi et Sabiá biologiques, ainsi que de cendres Tsunu, ce mélange est enrichi d’herbes indigènes telles que le Clavohuasca (Tynanthus elegans), le yunu et une vigne connue sous le nom de cœur du boa en raison de ses feuilles en forme de cœur.
Selon la tradition, le cœur du boa est vénéré pour son influence sur le chakra du cœur et ses bienfaits physiques pour le cœur. Connu sous le nom de Veia de Pajé, ou Veine des chamans, il signifie son importance dans les pratiques chamaniques et les rituels de guérison.
Clavohuasca
Le Clavohuasca, ou Cipo Cravo, est un analgésique et un stimulant naturel. Dans la médiumnité brésilienne Umbanda, il est utilisé pour purifier les corps subtils par des bains d’herbes. En outre, elle est appréciée pour ses propriétés culinaires et pour la préparation de tisanes.
Haux Haux
Le terme « Haux » revêt une signification profonde dans la cosmologie Huni Kuin ou Kaxinawa. Il est chanté par les chamans au début et à la fin des prières ou des cérémonies de guérison. Selon leurs croyances, « Haux » est le son primitif émis par Yuxibu, le boa constricteur mythique et figure créatrice, lors de l’acte de création.
Yuxibu est vénéré comme le maître de la médecine et de la spiritualité au sein de leur peuple. Si le mot « Haux » a gagné en popularité parmi les amateurs de culture indigène, il reste un mot de pouvoir, traditionnellement réservé aux rituels sacrés, aux prières et aux rites de guérison. Certains anciens mettent en garde contre son utilisation décontractée et insistent sur le caractère solennel de l’invocation et du vœu qu’il contient. Lorsqu’un homme-médecine entonne « Haux Haux » au début d’une guérison ou d’une prière, il s’engage à servir de canal aux puissances supérieures.
Txai
Le terme « Txai » provient de la tradition linguistique Pano d’Amérique du Sud et est couramment utilisé par les peuples indigènes, en particulier la tribu Huni Kuin (Kaxinawá), comme une forme de salutation dénotant l’affection et le respect. Enraciné dans la langue Hatxa Kuin, le « Txai » exprimait à l’origine la reconnaissance mutuelle de soi dans l’autre. Au fil du temps, son usage s’est étendu pour symboliser un véritable esprit d’alliance entre les communautés indigènes et leurs alliés du monde occidental ».
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